Oujda : Le tourisme balnéaire

Le tourisme balnéaire

La frange littorale est favorisée par les conditions naturelles pour servir de cadre Touristique. Sur les 200 km de côtes, s'étendant de l'embouchure du Neckor à l'Ouest jusqu'à celle du Kiss à l'Est. On distingue plusieurs sites de plages au sable fin, d'étendue variable, de l'embouchure du Kert à la pointe Negri : 8 km , plage de Kariat Arekmane : 8 km, plongée par le cordon lagunaire de Sebkha Bou Areg. 

Saïdia
60km au Nord d'Oujda.


La plage de saîdia à une longueur de 14km de l'embouchure de la Moulouya jusqu'à celle du Kiss, frontière naturelle avec l'Algérie. Une profondeur moyenne estimée à 33 mètre, et bordée immédiatement par une forêt d'eucalyptus. Les températures varient entre 15° et 30° C. l'été. La pluviométrie est faible. En été le temps est beau, chaud et sec. La mer est calme et favorable à la natation. 

Ras El Ma



 Près de 9 km de sable gris fin, se développent depuis la pointe de Ras El Ma jusqu'à l'embouchure de la Moulouya. Il s'agit d'une plage bien abritée, du moins dans sa partie Ouest, et adossée à une ancienne falaise d'une quarantaine de mètre de hauteur. Entre la falaise et la mer, de petites dunes ont fait l'objet d'un boisement en eucalyptus qui donnent à la plage un aspect très avenant.

Kariat Arekmane


Longueur totale : 8.000 mètre. Il s'agit du prolongement Est du cordon littoral jusqu'aux falaises d'argile de Jorf Erroum. La plage se rétrécit à l'Est du village de Kariat Arekmane.

Miami Plage :
C'est la plage de Nador proprement dite, elle se développe sur le cordon lagunaire jusqu'au chenal de la sebkha Bou Areg sur une longueur de 2500 mètres.

Codon Lagunaire :
Plage de 10.000 m jusqu'au rétrécissement du cordon lagunaire.

Pointe Negri :
A l'Est de l'embouchure de l'Oued Ighzer, succession de 3 criques. La dernière étant la plus importante (200m de plage). La profondeur des plages est moyenne. Leur longueur totale est de 350 m.

Oued Kert.
Une plage de 8 km prend naissance un peu à l'Ouest de l'embouchure de l'oued kert, et se développe essentiellement à l'Est de cette embouchure jusqu'aux abords de la pointe Negri. Elle présente une assez grande profondeur .

Oujda : Le désert

Le désert

Située à l'Est du Royaume, La Province de Figuig s'étend sur une superficie de 56.000km. Elle recèle d'importants sites et attraits touristiques de par sa situation de carrefour reliant l'Est à l'Ouest et le Sud au Nord, par son climat continental sem-désertique, ainsi que par l'existence de monuments historiques très anciens et de paysages variés. Les sites touristiques de cette région comprennent : les oasis, les monuments historiques, les montagnes, les dunes de sable, certaines activités telles : la chasse, l'artisanat, les moussems. Les plus importantes oasis sont celle de : Bouanane, Aïn Chaer, Ich et celle de Figuig. Elle offre le repos et la détente aux visiteurs. La palmeraie de Figuig est un panorama touristique sans égal, irriguée par l'eau des sources et des puits. Elle comprend plus de 100.000 palmiers dattiers et des centaines d'autres arbres fruitiers.
Les palmeraies de Bouanane
de Aïn Chaer, d'Ich jouent un rôle touristique non négligeable pour la verdure, l'eau et la sécurité qu'elles offrent aux voyageurs.

Les eaux thermales de Richae
appréciées pour leur valeur minérale guérissent certaines maladies de la peau.

Un autre attrait touristique
est celui de la médecine traditionnelle telle que l'usage des bains de sable pour guérir le rhumatisme.

La Province détient d'importants monuments touristiques
très anciens tels que les minarets, les tours, les mausolées et les clôtures servant d'enceinte aux sept Ksours.

Les montages et les dunes de sables
Les hauts plateaux disposent de la nappe alfatière, alors que les plaines sont balayées par le vent apportant du sable sous forme de dunes toujours en déplacement.

La chasse
un gibier très varié dans certaines localités telles que Mâatarka et Tamlalt.

L'artisanat
disponibilité de la matière première telles : la laine, l'alfa, le cuir, l'argile'.

Les moussems

le moussem de Mouley Ali Ben Amar à Talsint et celui de Sidi M'hamed Ben Khattou à Tendrara à la fin du mois de Septembre et au début du mois d'Octobre.

Oujda : Le tourisme de montagne

Le tourisme de montagne

Entre la ville d'Oujda et la côte Méditerranéenne, les monts Beni-Snassen font découvrir une multitude de grottes, de cascades, de vallées et de gorges.
Taforalt.

Située au Sud de Berkane, au Nord-Ouest d'Oujda, à environ 60km, Taforalt offre un cadre de détente, de promenade et d'escalades.

Zegzel.
9km de Taforalt, la vallée de Zegzel est un espace grandiose boisé avec des sentiers vivaces parcourus quotidiennement par des montagnards, sous un climat le plus souvent agréable car serein et vivifiant.

La grotte du chameau.
Site historique et archéologique unique en son genre. Elle est située à 13km au Sud de Berkane et à 64km au Nord-Ouest d'Oujda. Véritable oasis de verdure et de fraîcheur.

La grotte des pigeons.

Un refuge pour nos ancêtres depuis des Millénaires comme en témoignent les précieux héritages mis en lumière par les fouilles archéologiques qui ont abouti à l'identité de "l'homme de Taforalt".

Debdou.

A 52km au Sud de Taourirt, Debdou est située à l'extrémité Sud-Ouest de La Wilaya, dans une vallée au c'ur d'un massif à allure montagneuse et pourvu d'une très belle forêt exubérante. Plateaux de la Gâada; la casbah et les vestiges de la principauté Mérinide, l'ancienne médina de Debdou avec son mellah autrefois très peuplé par les Juifs.

Taourirt.
Potentialités touristiques diversifiées, à savoir les forêts et montagnes, ainsi que les casbahs, des forêts variées constituées essentiellement de pin, de chêne et d'alfa d'où l'on peut chasser différentes sortes de gibier.

Ain Sfa.
Vallée verdoyante au c'ur de la chaîne des Beni-Snassen, la célèbre grotte " El Kaf " s'enfonce horizontalement dans la montagne. C'est un cours d'eau au débit important.

Sources thermales.
Elles constituent à elles seules un motif de visite indiscutable. La source de Benkachour : située à l'intérieur même de La ville d'Oujda. La température de l'eau est de 50° C., elle est réputée pour la guérison des maladies dermiques et rhumatismales.

La source de Sidi Chafi
à Taourirt, sise au site de Sidi Chafi, à 25 km à l'Ouest du centre de Taourirt connu chez les patients souffrant des maladies de la peau et des rhumatismes.

La source de Fezouane
située à proximité de la route reliant Ahfir à Berkane. Traitement des maladies des reins et du foie.
De son côté, La Province de Nador dispose de plusieurs sources thermales qui connaissent un flux considérable : Aïn Chifa, Hamma El Bali et Aïn Messaouda.

Machrâa Hammadi et Mohamed V
Deux lacs artificiels sur Le Moulouya. Ce sont de véritables pôles d'attraction pour les amateurs de villégiatures, de la pêche et de sport nautique.

Oujda :le tourisme culturel

Oujda est située dans le Nord-Est du pays, à quelques kilomètres seulement de la frontière Algéro-Marocaine. Sa fondation remonte à l'an 384 de l'hégire (994). Le fondateur en a été Ziri Ben Attia de la tribu des Zénètes Maghraoua, et son fief s'étendait de l'Ouest Algérien jusqu'à Fès.
Dix siècles ont tour à tour construit et détruit ses remparts dont une bonne partie reste bien conservée en dépit des traîtrises du temps.
Elle connaît ensuite un développement rapide au XXème Siècle, en raison de la position privilégiée qu'elle occupe à un n'ud ferroviaire et routier. La ville s'organise autour d'un centre administratif et commercial de style Européen et comprend des quartiers d'aspects variés.
La ville d'Oujda renferme assez de curiosités et monuments historiques :

Bab Sidi Abdelouahab.

Percée dans les remparts, cette porte est construite au XIIIème Siècle, c'était un lieu de rencontre de plusieurs spectacles.

La Grande Mosquée.
Construite sous le règne de Ennaser en l'an (604-1208) et fût réaménagée et dotée d'un minaret sous le règne d'Abou Youssef.

Musée Lalla Meryem.
Lieu très ombragé, et fréquenté par la population locale en quête de calme et de détente. Il renferme de nombreuses curiosités. Le siège et les bureaux du Syndicat d'Initiative et de Tourisme s'y trouvent.

Parc Lalla Aïcha.
Créé en 1935, c'est l'espace vert le plus important de la ville d'une superficie de 20 Ha.

Dar Essebti
Constitue un édifice impressionnant d'un intérêt architectural et touristique indéniable.

Place Sidi Ziane.
-L'école Sidi Ziane construite en 1907,
-La ruelle Al Kasbah,
-Les locaux du tribunal administratif.

L'anciènne Médina.

Construite en l'an 994 par Ziri Ben Attia conserve son cachet strictement traditionnel. Il y a lieu de citer :
-La kasbah,
-Les trois fontaines,
-Hammam El Bali avec son style Andalous
-Les ruines Mérinides des Beni-Ouattas,
-La Medersa qui témoigne de l'intérêt porté au culturel.


Bab Al Gharbi.

Principale porte du côté Ouest, elle se dresse timidement et rappelle le style architectural imprégné sur toutes les portes construites par les dynasties qui se sont succédées. Elle permettait la liaison d'Oujda avec le Maroc intérieur.

Sidi Mâafa.
Site important au pied de Jbel Hamra. Avec sa couverture forestière et sa position d'altitude, un cadre naturel agréable et un panorama sur la ville d'Oujda.

Sidi yahya.

Point de rencontre de diverses civilisations, cette oasis abrite également les mausolées de plusieurs Saints dont le plus vénéré est celui de Sidi Yahya Benyounès. Pour certains chrétiens, il s'agit de Saint John, fils de Jonas contemporain de Jésus. Pour les Juifs c'est un Rebbi Castillan installé à Oujda en 1391.
Les croyances populaires en attribuent une " Baraka " provenant d'une longue vie de quatre vingt ans passées dans l'adoration de Dieu.

Kasbah.
Kasbah de Taourirt édifiée sous le règne du Sultan Abou Yâacoub Youssef, Le mérinide en 1295.
Kasbah d'Oujda édifiée sous le règne du Sultan Abou Yâacoub Youssef, Le mérinide en 1298 et restaurée par Moulay Ismaïl en 1680.
Kasbah El Aïoun édifiée sous le Sultan Hassan1er au XIXème Siècle.
Kasbah de Saïdia édifiée sous le Sultan Hassan 1er en 1883.
Kasbah Selouane édifiée sous le Sultan Mouly Ismaïl au XVIIème Siècle.

Présentation Générale de la région

Bordée par la Méditerranée au nord et le Présaharien au Sud, limitée par le Rif Central et la vallée de la Moulouya à l'Ouest par la frontière avec l'Algérie à l'Est, la région de l'Oriental prend la forme d'un énorme polygone allongé su plus de 400 km dans la direction méridienne et s'étendant sur 82.820 km² dans la direction du territoire national et équivaut à la superficie de pays comme l'Autriche ou la Corée du Sud.
Elle compte près de 1,8 millions d'habitants dont 55% sont urbains, taux relativement élevé par rapport à celui national (51,4%), avec une densité de 21,36 habitants au km², très en deçà de la moyenne nationale (36,7 hab/km). L'Oriental regroupe sur le plan administratif La Wilaya d'Oujda avec une préfecture 'Oujda-Angad) et les provinces de Berkane, Taourirt, Jerada, et les provinces de Figuig et nador ; 1 Communauté Urbaine, 25 Municipalités ( Beni Drar, Naïma, Oued Ennachef, Sidi Driss El Qadi, Sidi Ziane, Sidi Yahya, Ahfir, Aïn Erragada, Aklim, Berkane, Sidi Slimane Eccherâa , Debdou, El Aïoun, Taourirt, Aïn beni Mathar, Jerada, Toussit, Bouarfa, Figuig, Al Aroui, Beni Ansar, Nador, Zaïo et Zeghanghane), 4 Centre Délimités ( Tafoughalt, Guenfouda, Sidi Boubker, et Selouane ) et 91 Commune Rurales.
Sur le plan bioclimatique, la région de l'Oriental se caractérise par les ambiances semi-aride au Nord, semi-humide dans les moyennes montagnés et aride dans les couloirs et hauts plateaux, et présahariennes au niveau des secteurs méridionaux.
Les précipitations sont très faibles et irrégulières et varient entre 100 mm et 600 mm.
Les températures varient d'une station et l'autre et au cours des mois de l'année (7° C. à 29° C).

Oujda : Repas

Petit déjeuner

  • Sellou : Mélange très nutritif et calorifique de farine grillée mélangée au beurre fondu, au miel, au sésame, amande etc. passé au pilon.
  • Khringo : sorte de crêpe avec des petites alvéoles (trous) sur une face (le nom vient de trous). D'où son fameux nom : la crêpe aux mille trous.
  • Mbessess (harcha) : sorte d'épaisse tortilla à la semoule de blé dur, parfois garnie de patte de datte ; très nutritif pendant le ramadan.
  • Taquenta : pâte à tartiner faite à base de farine, de sucre et d'huile ; très riche, cette pâte se mange aussi garnie dans des dattes dénoyautées (ancienne coutume)
  • Zeméta : orge frais concassé auquel on ajoute une pincée de sel, et qu'on lie avec de l'eau ou un œuf, le tout dans une poêle à feu doux.
  • Sfenj : spécialité irremplaçable de beignet que tout le monde va chercher chaud près de chez soi dès le réveil. Il y a des files d'attentes devant les boutiques de ces petites "viennoiseries" (simple local aménagé pour la friture de cette spécialité), mais cela ne décourage personne ; à Oujda il y a rarement de petit dèj' ou de goûter sans sfenj.
  • Msemen : spécialité d'Algerie trés aprécié par les Oujdis, crèpe feuilletée à base de farine et de semoule mélangé ) l'huile. Ce plat est servi chaud le matin avec du miel, beurre, confiture ou nature!!
  • Kaak : Biscuit sec en forme de soleil à base de farine, d'anis et de fenouil.

Signé Hanane et Ilham les pro de la dégustation !! :)

Entrées

  • Kabda : du fois gras à l'Oujdi
  • Klila : fromage dur (asséché) qui ressemble à la feta
  • Khli3 : de la viande séché, il est mangé avec des œufs
  • Sekouk : entrée rafraîchissante à base de lait fermenté (Lben) mélangé à la graine de couscous.
  • Khobézz : plat à base d'herbes (blettes), qui ressemblent aux épinards ; très nutritif, on le mange à l'heure du goûter.

Plats principaux

  • Bakbouka : C'est la tripe d'estomac de mouton cousue en poche remplie de morceaux d'abats, de riz, de poix chiches etc. servi le jour de l'Aïd El Kbir. Composition : tripes et abats d'un mouton (crépine, foie, cœur et poumons), pois chiches trempés depuis la veille, riz, oignons hachés, gousses d'ail hachées, bouquet de persil et de coriandre hachés, cumin, paprika, curcuma, poivre, sel, tomates râpées, huile d'olive, eau ; le tout cuit dans une cocotte remplie de bouillon.
  • Foul Mfwar : Fèves à la vapeur
  • Karaaine : Jambes de veau ou de mouton avec des pois chiches et de la Merqua(sauce locale trés spéciale)
  • Karcha : Plat à base de tripes
  • Frites : Pomme de terre sautées à l'huile
  • Tchicha : Soupe à base de semoule
  • Garâa Bsi-Bsi : Courges de la région de Oujda
  • Loubya grini : Plat de haricot (fayots)
  • Batata b'zitoun : Plat de pomme de terre accompagné d'olives
  • Boubouche : Escarcot au bouillon
  • Berkoukech : Soupe originaire d'Algérie à la graine de blé travaillée, très épicée. Au troisième jour de naissance d'un enfant, elle est servie aux invités et recommandée à la mère.
  • Pizza : Specialité Italienne,tarte garnie de tomate, olives,et fromage. C'est le plat roi à Oujda. Trés apprécié entre amis

Desserts

  • Zlabia : patisserie au miel
  • Griwach : équivalent de la chebakiya de Rabat ou Casablanca
  • Ghribiya : gâteau à base de semoule et saupoudré de cannelle : montécaos.
  • Karmouss : figue
  • El hendiya : figue de barbarie, très appréciées à Oujda.
  • Maqrout :gâteau à base de semoule, dattes, miel, etc...
  • Eclair: Souvent nappé de créme patissiére au chocolat, trés apprécié par les plus jeunes
  • 'Mille-feuilles: qui accompagne souvent le thé à la menthe sur les terrasses des cafés

Oujda : Petit déjeuner

  • Sellou : Mélange très nutritif et calorifique de farine grillée mélangée au beurre fondu, au miel, au sésame, amande etc. passé au pilon.
  • Khringo : sorte de crêpe avec des petites alvéoles (trous) sur une face (le nom vient de trous). D'où son fameux nom : la crêpe aux mille trous.
  • Mbessess (harcha) : sorte d'épaisse tortilla à la semoule de blé dur, parfois garnie de patte de datte ; très nutritif pendant le ramadan.
  • Taquenta : pâte à tartiner faite à base de farine, de sucre et d'huile ; très riche, cette pâte se mange aussi garnie dans des dattes dénoyautées (ancienne coutume)
  • Zeméta : orge frais concassé auquel on ajoute une pincée de sel, et qu'on lie avec de l'eau ou un œuf, le tout dans une poêle à feu doux.
  • Sfenj : spécialité irremplaçable de beignet que tout le monde va chercher chaud près de chez soi dès le réveil. Il y a des files d'attentes devant les boutiques de ces petites "viennoiseries" (simple local aménagé pour la friture de cette spécialité), mais cela ne décourage personne ; à Oujda il y a rarement de petit dèj' ou de goûter sans sfenj.
  • Msemen : spécialité d'Algerie trés aprécié par les Oujdis, crèpe feuilletée à base de farine et de semoule mélangé ) l'huile. Ce plat est servi chaud le matin avec du miel, beurre, confiture ou nature!!
  • Kaak : Biscuit sec en forme de soleil à base de farine, d'anis et de fenouil.

Oujda : Gouter ou Repas rapide(Snack)

  • Karan et Barida' : Un Snack trés copieux à base de pois chiches et de petit pois cuit au petit feu,le tout dan une baguette,trés apprécié par les Oujdis et se sert surtout dans les quartiers populaires ou dans la médina ou dans le Stade local et pour l'accompagné une boisson locale nommée Barida à base de citron
  • Boubouche :De l'escargot, préparé et épicé,appelé "Ghllal" dans les autres regions du Maroc,ce qui le rend special c'est sa sauce.
  • Oujda : Géographie

    La situation géographique privilégiée fait de Oujda un carrefour entre le Maroc et l'Europe et également l'Algérie.

    Quartiers
    • El Aounia
    • Koulouche
    • Vietnam (Oujda)
    • Souk Laghzale
    • Toba interne & toba externe
    • Tennis (quartier)
    • Qods
    • Mir ali
    • Lamhala
    • Azencot
    • Oued Nachef
    • Médina
    • Château d'Eau
    • Kodaan
    • Maqsem
    • Bouknadel
    • Nouvelle Médina
    • Chaouf (village oueld chrif)
    • Boudir
    • Lazaret
    • Si Lakhdar
    • Ennsar
    • Hay Salam
    • Hay Saada
    • Hay Al Andalous
    • Hay rja f lah
    • Hay al irfane

    Population

    La ville de Oujda compte plus de 400 000 habitants (1994) ; en été la population double, grâce aux Oujdis résidents à l'étranger (ORE) qui retournent régulièrement,

    L'accroissement annuel de la population est de 2,4 % environ.

    Origines

    La population s’est diversifié sous le protectorat français en 1907 du fait de l’afflux constant d’individus venus de tout le Maroc oriental comme le rif, d’Algérie mais aussi du Maroc occidental, de Fès, Marrakech et même du Souss.

    Urbanisme & Architecture

    Oujda, chef-lieu de la préfecture d'Oujda-Angad est capitale de la région de l'Oriental. La Wilaya d'Oujda compte six provinces : Oujda-Angad, Berkane, Nador, Taourirt, Jérada et Figuig.

    Elle s'étend sur une superficie de 20 700 km² (3/4 la surface de la Belgique) à l'extrême nord-est du Maroc.

    La ville d'Oujda cumule une large gamme de fonctions certaines dominantes et d’autres secondaires, qui en font une capitale régionale incontestable.

    Plans & cartes

    Districts de la ville oujda :

    • Oujda centre : La medina et les quartiers qui l'entourent font de Oujda centre le cœur historique de la ville ;
    • Lazaret : le plus grand quartier d'Afrique, district de la ville d'Oujda et le plus populaire se situe à l'est de la ville ;
    • Oujda nord : c'est un district varié qui englobe des quartiers populaires comme village koulouche et des quartiers chic comme CGI

    Quartiers de la ville d'Oujda

    oujda sud : se composent du cartier alquds , alandalouss ( connus comme les quartier les plus chics d'oujda ) et sidi yahya . elle donne sur la montagne de sidi m3afa . il y a l'univercité mohammed 1 et les grandes écoles il y a aussi la mosquée ibn hazm connus comme mosquée construite sur la place qui a le plus d'attitude a oujda

    Transports

    Transport ferroviaire

    Oujda est reliée par chemin de fer vers l'est à l'Algérie (la ligne est actuellement fermée depuis 1994), à l'ouest à Fès, Rabat, Casablanca, etc., et au sud à Bouarfa.

    Transport routier

    Il existe des taxis rouges pour circuler à Oujda et des bus sont à la disposition des oujdi. Des bus de couleur blanche sont disponibles pour des plus longs trajets (ex: la ligne oujda sidia).

    Il existe aussi de grands taxis blancs (Mercedes) qui permettent de quitter la ville pour toute autre destination du pays, mais certains taxis blancs effectuent des va et vient sur un seul et même trajet : pour deux dirhams cinquante le voyage, il vous prend d'un quartier et vous dépose en centre ville, chaque quartier possède sa station de taxis "directs" qui mènent tous à un point précis, le centre, et ramène à un autre point précis, le quartier d'où ils sont partis au départ. Ces taxis ne démarrent pas tant qu'ils ne sont pas complet : quatre passagers à l'arrière et deux passagers à l'avant qui se partagent le siège passager. À noter que la ville sera bientot desservie par une autoroute qui relira Fès a Oujda ; elle sera livrée en 2010.

    Oujda : Histoire

    Antiquité

    Mauretania & Numidia
    Mauretania & Numidia

    Avant la conquête romaine, les populations établies à l’Est du fleuve de Melwiya étaient unies sous le royaume de la Masséssylie. Cet État était riche en hommes et en produits du sol, la culture des céréales et l’élevage du bétail y étaient développés ; il ne comprenait probablement qu’un fort petit nombre de villes comme Siga, qui avaient remplacé les anciens refuges construits avec des pierres sur les hauteurs.

    En -105, d’après l’historien romain Salluste (Guerre de Jugurtha), le fleuve Mulucca (Melwiya) séparait le royaume de Jugurtha, roi de Numidie, de celui de Bocchus, roi de Maurétanie. D’après certaines sources, le "castellum de Melwiya" serait le Jbel Mahsseur situé à 20 km au sud d’Oujda.

    En 42, la Maurétanie, devenue province romaine, est divisée en Maurétanie césarienne, s’étendant de Sétif à la Moulouya, et Maurétanie tingitane, comprise entre l’océan Atlantique et la Melwiya. En dehors de Rusadir (Melilla ou Mlilia), comptoir fondé par les Phéniciens et utilisé par les Romains. Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée ; d'autres avancent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).

    Jugurtha emprisonné par les Romains
    Jugurtha emprisonné par les Romains

    Aucuns documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région. Les traditions locales actuelles n'ont pas oubliées Rome complètement : des fractions de la tribut des Beni Snassen (El Begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.

    À partir du IIe siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répand dans la région.

    Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établissent dans la région de Tlemcen et de Taza. Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants. Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.

    L'antiquité tardive voit la cuvette d'Oujda occupée de nombreux villages. L'historien Abou Hamid Elguazali, selon des traditions recueillis par lui-même, prétend qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé El Ablak El Fortas (l'albinos teigneux).

    Conquête arabo-musulmane

    En 682, la conquête arabe entreprise par Oqba Ibn Nafi Al Fihri sous le règne des Omeyades de Damas, est parachevée vers 705 par Musa ben Nusayr.

    Au milieu du XIe siècle, Oujda prend de l'importance grâce à son statut de ville relais sur la voie Sijilmassa – Orient. Au fil de l'histoire des dynasties qui se succèdent en Occident musulman, Oujda finit par assumer une fonction stratégique importante chez les Mérinides, installés à Fès ; en l'occurrence celle de base arrière dans leur conflit avec les Abdelouadides de Tlemcen. Cette situation est à l'origine de plusieurs invasions destructrices auxquelles Oujda fut exposée. De même, elle connut beaucoup de difficultés en se ralliant tantôt à l'Est, tantôt à l'Ouest en raison de sa situation sur le champ d'affrontements entre les Saadienss et les Turcs. Longtemps, les souverains de Fès et de Tlemcen le disputèrent et dès le XVIe siècle, il fut brigué par les dynasties chérifiennes du Maroc et les Turcs d'Alger. En 1692, le sultan Ismail en chassa les Turcs qui ont établi leur hégémonie sur l'Algérie. Mais Oujda tombe de nouveau sous la domination turque au siècle suivant.

    Oujda : Histoire

    Préhistoire

    Des spécimens de l’industrie de l’âge de la pierre ont été recueillis autour d’Oujda, vers Sidi Yahia, quelques silex taillés, dont un joli grattoir, à Aïn Serrak, des nucléus, lames, pointes, grattoirs à Sidi Moussa, sur l’Isly, des grattoirs, lames, pointes et disques en quartzite, certaines de ces pièces étant assez finement travaillées. L’industrie de la pierre polie, qui coïncide avec le début des temps géologiques actuels, a également laissé quelques traces dans la région. Vers les jardins de Sedd et au confluent de l’oued Nachef avec l’oued Isly, on a observé des foyers du néolithique ancien ; sur le plateau du Djorf El Akhdar, il a été trouvé une moitié de hache polie de forme dérivée de la hache en boudin. On trouve des restes de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda : silex, pointes, etc. Découverte d'un dolmen autour d’Oujda.

    On suppose que les indigènes de ces temps reculés se vêtaient encore de peaux de bêtes, ils se paraient de coquilles d’œufs d’autruche ; on ignore s’ils cultivaient la terre.

    Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulus berbères de formes variées. Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier : restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance, etc.

    Oujda

    Oujda (arabe : wajda وجدة) est la capitale de la région de l'Oriental du Maroc, située à proximité de la frontière avec l'Algérie. Cette métropole compte plus de 350 000 habitants.

    La ville est bâtie sur la plaine d’Angads, bordée par les montagnes de la tribt des Béni snassen (Berkane Oujda Zayo Ahfir Tafoughalt) au Nord et les Jbel Hamra, Ras Asfour et Mahçar au Sud. Elle est traversée par les rivières Oued Nachef et Oued Isly. La situation géographique privilégiée d'Oujda fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et l'Europe.

    Fes:Galerie photo

    Fes: Club sportif

  • La ville possède deux clubs principaux le Maghreb de Fès qui évolue en GNF1 au Complexe Sportif de Fès (45 000 places assises) pour la section football et à la Salle du 11 Janvier de Fés (4 000 places assises) pour les autres sections du club omnisport.
  • Et un autre le Wydad de Fès qui lui évolue en GNFA1 au Stade Hassan II (10 000 places).
  • Il existe de nombreux autres clubs amateurs de quartiers à Fès.
  • Fes: Monuments

    • Mosquée El-Qaraouiyyîn
    • Palais Batha
    • Médersa Bou-Inania
    • Foundouk des peaussiers
    • Mosquée Ech-Cherabliyyîn
    • Musée Nejjarîn des Arts et Métiers du bois
    • Médersa El-Attarîn
    • Mosquée des Andalous
    • Médersa Es-Sahrij
    • Borj Nord
    • Dar el-Makhzen

    Fes: Tourisme

    Ces dernières décennies, le tourisme n'a cessé de se développer (1 million de visiteurs par an) et est devenu un important facteur économique. Fès propose des manifestations culturelles telles que le Festival de Fès des musiques sacrées du monde au courant de juin de chaque année. De nombreux étrangers se sont installés à Fès et ont ouvert des maisons d'hôtes.

    Fes: Universités

    L'université AL Quaraouiyine à Fès est certainement la plus importante dans l'histoire de la ville. Elle est l'emblème de la ville et son architecture est un des meilleurs représentant du style arabo-andalou (9). Son nom est issu de la communauté des 2000 familles urbaines kairouanaises (de kairouan) qui s'était installée et avait fondé le nouveau quartier dans la ville (voir plus haut).

    Fondé au IXe siècle, elle a eu dès le départ bénéficié d’une Mosquée et d’une université. À ce titre, elle peut postuler au titre de la plus ancienne université du monde, ou en tout cas le plus vieil établissement d'enseignement.

    Comme toutes les université de Moyen Âge (Europe chrétienne ou occident et orient musulmans), elle a d'abord été théologique puis, comme la théologie définit le droit, juridique. Elle a également joué un rôle de préservation et de diffusion de la langue arabe (linguistique, grammaire, rhétorique) et de traduction de textes (hébreu, grec, latin vers l'arabe). Elle est aussi une bibliothèque de manuscrits.

    Ce rôle juridique a aussi une fonction essentielle: par son rôle d'archives (héritage en particulier) elle a aussi eu une fonction de compilation et de point de référence des lignages familiaux. Or, ces derniers ont un rôle essentiel dans l'affirmation des grandes familles de la ville (voir la bataille éditoriale sur ce même site à propos de cet article). Elle a donc permis d'établir certains droits et titres.

    Sur les plans théologique et juridique, elle a été le point nodal de la doctrine malékite. Cette doctrine ou rite a aujourd'hui une extension importante: en gros toute l'Afrique de l'ouest musulmane jusqu'aux pays haoussa au Niger et Nigeria (certains inclus, d'autres non).

    Plusieurs figures de proue de cet enseignement sont à citer:

    • Abou Amrane El Fassi (430 H: 1009 C) jurisprudence malékite au sein de l’université de Kairouan (actuelle Tunisie) et Al-Azhar (le Caire, Egypte).
    • Abu Ali Al Kali : littérature, de Cordoue
    • Sabek Al Matmati : poésie, venu de Damas
    • le Cadi Abu Bakr Al Arabi enterré à Fès fut le disciple de Abi Hamed Al Ghazali en orient avant de publier ses ouvrages au Maroc et en Andalousie.
    • Ibn Ajroum Annahoui (723 H: 1302 C) grammaire, à Fès, lequel a été commenté au Caire et Bagdad, traduit et publié en Europe (8).

    Un apport important de l’université Al Quaraouiyine à la société marocaine et aux sociétés arabo-islamiques est l’édification de la personnalité islamique, de l’identité religieuse et de la mémoire sociale.

    L'université Sidi Mohammed Ben Abdellah est une université moderne fondée en 1975. On y compte 9 établissements en pleine relance dotés d'installations de qualité : bibliothèques, amphithéâtres, laboratoires, salles de conférences, équipement multimédia :

    • Faculté de Médecine et de Pharmacie
    • Faculté des Sciences
    • Faculté des Sciences Juridiques, économiques et Sociales
    • Facultés des Lettres et des Sciences Humaines
    • Faculté des Sciences et Techniques
    • École Supérieure de Technologie
    • École Nationale des Sciences Appliquées
    • École Nationale de Commerce et de Gestion

    Fes: Économie

    Fès a eu beaucoup de mal à s'adapter au basculement économique du pays vers la côte atlantique et en particulier vers le rectangle Rabat-Casablanca. Si de nombreuses familles fassies ayant bénéficié d'une éducation ont acquis d'éminents postes dans les entreprises (Casablanca surtout) et surtout dans l'administration (Rabat), le retour vers Fès a peu été envisagé.

    La ville est connue pour avoir été quelque peu négligée pendant un moment, entre autres par souci d'équilibre avec les autres centres du pays en plein boum mais aussi pour son côté frondeur : les infrastructures manquent (routes et système d'adduction d'eau en particulier), les commerçants vont ailleurs : Casablanca-Rabat mais aussi la côte nord (de Tétouan à Oujda), grâce certes au fameux trafic de hachich mais aussi par l'effet "détaxe" des enclaves espagnoles et du marché longtemps avide de biens de consommation qu'était l'Algérie socialiste. L'exode rural des campagnes alentour est immense : la ville a doublé ou triplé de population, principalement par l'arrivée de paysans.
    Fès se réoriente progressivement vers deux secteurs:
    l'agricole : Fès joue ainsi le rôle de centre de collecte: la plaine du Saïs, ancien lac asséché, est très fertile et la montagne constitue un environnement favorable à certaines productions maraîchères et fruitières absentes dans le reste du pays (fruits rouges...).
    le tourisme (voir plus bas). en plein boum. le choix des autorités est de se lancer sur un secteur plus "culturel" que la grande rivale Marrakech, et donc sur une clientèle plus aisée. Elle est ici concurrencée sur ce secteur par Essaouira.
    Ce qui manque à Fès:
    le fait d'être maintenant à l'écart des véritables centres et axes économiques du pays (la côte de Tanger à Marrakech).
    peu de centres de formation valables: si la quaraouiyine est un bel emblème, elle ne forme pas de cadres et encore moins de techniciens valables.
    le passé prestigieux et lettré est en soi un handicap, car il déforme la hiérarchie des valeurs: à Fès, mieux vaut être un fonctionnaire au "ministère" qu'un commerçant ou un industriel.

    Fes: Histoire

    Fondation

    Entrée du mausolée d'Idris II dans le souk de Fès (Maroc)
    La ville « Médina Fès » a été fondée
    [3] par Idrîs Ier en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous. En 808, Idris II fonde « al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès. Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kisariya (halle, marché).
    Les sources d'eau vitales aux alentours de Fès, qui avant même sa fondation étaient connues et louées en chanson, ont sans aucun doute été un critère important lors du choix de l'emplacement pour la future métropole.
    Les évolutions suivantes sont dues à deux vagues successives d'émigration : à partir de 817 - 818 s'installent dans la ville fondée par Idrîs Ier près de 800 familles andalouses expulsées par les
    Omeyyades de la ville espagnole de Cordoue. Peu de temps après environ 2 000 familles bannies de Kairouan (fuyant les persécutions des Aghlabides) s'installent sur l'autre berge. La mosquée universitaire «Quaraouiyine» fondée au IXe siècle devient l'un des centres spirituels et culturels les plus importants de l'époque. Son influence se fait ressentir jusque dans les écoles de l'Espagne islamique et au-delà vers l'Europe et elle est connue pour être la plus ancienne université au monde.
    Les nouveaux arrivants apportent avec eux aussi bien un savoir-faire technique et artisanal qu'une longue expérience de la vie citadine. Sous leur impulsion, Fès devient un centre culturel important et après la fondation de la mosquée universitaire Quaraouiyine le cœur religieux du
    Maghreb.
    Fès se trouve à un emplacement particulièrement avantageux, au croisement de routes commerciales importantes, au cœur d'une région naturellement généreuse avec des matières premières précieuses pour l'artisanat (pierre, bois, argile). Ceci lui permet de se développer très rapidement. Fès se trouve notamment sur la route des caravanes allant de la
    Méditerranée à l'Afrique noire en passant par la grande ville commerciale Sijilmassa (disparue au XVIIe siècle) dans la région de Tafilalt.

    Moyen Âge
    Les deux parties de la ville s'unissent au Moyen Âge, détruisant le mur qui les séparait. Fès perd son rôle de capitale avec la fondation de
    Marrakech par la dynastie almoravide au XIe siècle mais le reprend en 1250 grâce à la dynastie mérinide. Sous leur règne, la nouvelle ville El Medinet El-Beida (la ville blanche) est fondée en 1276 ; elle est équipée de remparts, de palais et de jardins. Elle est rapidement connue sous le nom de Fès Djedid (la nouvelle Fès) en opposition à Fès el Bali (la vieille ville). La population juive qui se trouvait aux alentours du palais est forcée de partir et le Mellah (quartier juif) se forme dans l'ancien quartier de la garnison des archers syriens. Au début du XIVe siècle (apogée de l'art hispano-mauresque), la ville connaît une forte croissance. L'université Quaraouiyine est alors connue mondialement. Grâce aux caravanes allant jusqu'au port de Badis dans le Rif, Fès est en permanence liée à l'Espagne islamique et à l'Europe. En 1471, la ville tombe aux mains de la dynastie Beni Wattas.

    XVI - XVIIIe siècles
    En
    1522, Fès souffre d'un tremblement de terre qui détruit la ville en partie. Dans les années qui suivent, de nombreux bâtiments sont reconstruits, restaurés ou remplacés par des nouveaux. La dynastie des Saadiens prend la ville en 1554 mais choisit Marrakech comme capitale. À la fin du XVIIe siècle, avec les débuts de la dynastie alaouite, Moulay Ismail choisit Meknès comme nouvelle capitale. Il installe à Fès une partie du clan des Udaia qui l'avaient aidé à gagner le pouvoir. Après sa mort (1727), les Udaia se révoltent, ils ne seront chassés de la ville qu'en 1833 par Abd al-Rahman. Moulay Abdallah, le successeur de Moulay Ismail, fait de Fès son lieu de résidence et fait rénover ou nouvellement construire mosquées, écoles (madrasas), ponts et rues, les rues de Fès Djedid sont pavées.

    XIXe siècle

    La porte de Bab Bou Jeloud à Fès
    Au XIXe siècle, les deux anciennes parties de la ville sont reliées à de nouvelles constructions comme le palais bouloudjoubou. Jusqu'au début du protectorat en
    1912, Fès est la capitale du Maroc.

    Fes: Presentation

    Fès ne se livre pas facilement. Pour y accéder, il faut rentrer par la grande porte, à la fois visible et voilée, du sacré. Car Fès est un sanctuaire. C'est ainsi d'ailleurs que les soufis, ces initiés de l'islam, l'ont toujours appelée: la Zaouïa. Le voyageur qui venait de loin savait qu'en arrivant aux portes de la ville, c'est à son fondateur et à son saint patron lui-même qu'il demandait l'hospitalité. Pour lui, Fès est la ville de Moulay Idriss.
    Beaucoup de
    fassis connaissent encore par cœur ce que les chroniqueurs rapportent comme étant les paroles, lors de la prière inaugurale, du saint : « Ô Dieu, Tu sais que je n'ai pas construit cette ville par vanité, par désir de renommée ou par orgueil. Mais je voudrais que tu y sois adoré, que Ton Livre y soit Lu et Ta Loi appliquée tant que durera le monde. Ô Dieu, guide vers le bien ceux qui y habitent et aide les à l'accomplir, voile à leurs yeux l'épée de l'anarchie et de la dissidence… »
    Fès, qui fut pendant plusieurs siècles une capitale politique et intellectuelle du Maroc, était devenue un centre de rencontres et d'échanges. On rapporte que
    Sylvestre II (Gerbert d'Aurillac), Pape de 999 à 1003, y séjourna dans sa jeunesse pour y faire des études à la suite desquelles il introduisit les chiffres arabe en Europe. Maïmonide, médecin et philosophe juif, y vécut également quelques années durant lesquelles il enseigna à la Quaraouiyine. L'œuvre de ce philosophe est une merveilleuse illustration de cette symbiose de la culture judéo-islamique qui avait prévalu en Andalousie, et trouvé un écho similaire à Fès.

    Taza : Galerie

    Alentours de Taza

    Tazekka
    Créé en
    1950 sur une superficie initiale de 680 hectares, le Parc national de Tazekka avait pour objectif principal de protéger les ressources naturelles du Jbel Tazekka, une éminence de 1980 m qui domine la région.
    Gouffre Friouato
    C'est l'un des plus importants gouffres de la région. Les spéléologues et les aventuriers admireront l'ampleur et les merveilles de ses nombreuses salles, qui complètent ces divers paysages naturels du Parc National de Tazekka.
    Norbert Casteret y est passé.
    Bouiblane
    Le jbel Bouiblane est couvert de neige pendant au moins six mois par an. C'est sans aucun doute la région la plus enneigée du Maroc, en durée et en quantité de neige.
    La construction d'équipements touristiques sera permise selon un plan de masse approuvé par voie réglementaire qui fixe la disposition, l'implantation générale, les volumes des bâtiments ainsi que le caractère architectural et paysager de l'ensemble.
    Ras-El-Ma
    A 13 kilomètres de Taza, la situation géographique de Ras-El-Ma (Ras-El-Oued) est attrayante, caractérisée par la présence de reliefs montagneux (1100 m d'altitude), d'une source d'eau, d'un oued, de cascades, de forêts et de grottes. Il fait partie d'un circuit touristique englobant plusieurs sites à vocation touristique : Sidi Majbeur, Bab boudir, Maghraoua, Bab Azhar, Bouiblane...
    Bab-Boudir
    À 30 km de Taza, ce centre est classé par les affaires culturelles en tant que patrimoine culturel bâti. Il fait partie du parc national de Tazekka. Présence de sources d'eau, de forêts et d'un relief montagneux. Présence de conditions climatiques particulières, chutes de neiges, pluies et ensoleillement.

    Taza : Monuments

    L'artère principale de la vieille ville est animée par le Marché aux Grains et les Souks où sont vendus les nattes, les tapis, les bijoux, et toutes sortes d'objets artisanaux berbères fabriqués dans les montagnes. Elle se termine par une place d'armes au fond de laquelle s'élève la mosquée des Andalous, dont le minaret construit au XIIe siècle est plus large dans sa partie haute qu'à sa base.
    La rue Bab el-qebbour traverse la Kissaria, puis conduit à la mosquée du Marché où elle rejoint Bab Jamaa, l'entrée principale de Taza. Plus au sud, à l'opposé de Bab el-Rih, la porte du vent, un bastion du
    XVIe siècle, ferme la casbah. Les remparts de Taza, construits au XIIe siècle et plusieurs fois renforcés, ont été dotés au XVIe siècle, par le saadien Ahmed el-Mansour, d'un borj de 26 m de côté, dont la porte à herse et les casemates surmontées de terrasses témoignent d'une influence européenne très nette.

    Taza :Histoire

    Taza s'est développée autour du couvent fortifié bâti par les Berbères au Xe siècle. Sa position stratégique entre le Rif et l'Atlas, a fait d'elle une place forte militaire convoitée par les peuples venus de l'est, désireux de conquérir les terres marocaines. Taza est passée tour à tour aux mains des dynasties qui ont accédé à la tête du Maroc.
    En
    1074 le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin prend la ville. Taza demeure sous son autorité tout au long du XIe siècle puis est enlevée en 1132 par le sultan almohade Abd al-Mumin et déclarée capitale provisoire du Maroc.
    Pour lutter contre les Banû Marin des
    Zénètes originaires des régions présahariennes qui fonderont la dynastie des Mérinides cinquante ans plus tard, le sultan almohade fait élever une muraille autour de la médina. Les puissants rempart seront renforcés au XIVe siècle par les mérinides, puis au XVIe siècle par les saadiens.
    Au
    XVIIe siècle, pour s'ouvrir les portes de Fès, Moulay er-Rachid s'empare de Taza. Il deviendra le premier sultan de la dynastie alaouite, toujours en place aujourd'hui.
    En
    1902, Rogui Bou Hamara (Rogui : prétendant au trône, Bou Hamara l'homme à l'ânesse), un notable de la cour du sultan Abd el-Aziz, revient sous une fausse identité au Maroc après un exil en Algérie. Il se fait passer pour le frère du sultan (Moulay M'hammed) et se fait proclamer sultan à Taza. Sous couvert de pieux sentiments, il conduit les berbères de la région à se révolter contre le vrai sultan. Bou Hamara reste maître de la ville pendant sept ans. Après avoir vendu aux Espagnols des concessions minières, il perd le soutien des tribus de la montagne. Il est capturé en 1909 puis livré aux fauves, fusillé et brûlé à Fès sur ordre du sultan Moulay Abd al-Hafid.
    Conformément au traité signé le 30 mars 1912, Taza est placée sous
    protectorat français le 10 mai 1914 et demeure sous son influence jusqu'à l'indépendance.